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CHAOS NUMERIQUE EN EUROPE : RANSOMWARE, QUANTIQUE... CA VA MAL FINIR ?
Bienvenue en 2025, citoyen. L’Europe est en guerre. Pas contre une nation. Pas contre une idéologie. Mais contre un ennemi invisible, polymorphe, et terriblement efficace : le cyberchaos.

🤖 Chers internautes et les amis Cyber-défenseurs,
Le front est partout. Dans les administrations où 67 % des systèmes sont déjà compromis.
Dans les PME polonaises, fauchées par un raz-de-marée de ransomware. Dans les entreprises britanniques, dépassées par des attaques qu’elles n’ont pas les moyens d’anticiper. Et même dans les couloirs feutrés des directions IT, où l’ombre du Q-Day s’approche sans bruit… pendant que la majorité dort.
Mais tout n’est pas perdu. Des unités se forment. Des alliances se nouent. Microsoft et Huntress unissent leurs forces pour armer les petites structures. Des pionniers cartographient déjà leurs actifs cryptographiques avec l’anticipation de la grande migration post-quantique.
Le combat sera long, incertain, et parfois ingrat. Mais chaque CISO, chaque DSI, chaque CTO est un soldat. Et chaque décision est une ligne de défense.
Dans cette guerre, l’inaction est déjà une défaite.
Les grandes lignes :
👉 67% des gouvernements européens sont en risque critique 🏛️
👉 La Pologne est la première cible européenne des ransomware 💣
👉 Une entreprise britannique sur deux est dépassée par la cybersécurité 🧯
👉 Cryptographie post-quantique : êtes-vous prêt pour le Q-day ? ⏳
👉 Microsoft et Huntress forment une alliance contre les cybermenaces 🛡️

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🗞️Vous savez quoi ?
67% des institutions publiques européennes sont classées “à risque critique” en cybersécurité. Aucun organisme n’a obtenu la note A ou B. Un constat alarmant qui fragilise les États de l’intérieur.
En tête mondiale des attaques en 2025, la Pologne paie cher son manque de sensibilisation et d’équipements de sécurité. Le ransomware ClickFix explose dans le pays.
49% des entreprises britanniques luttent contre les cybermenaces, et seulement 38% investissent dans de nouvelles technologies. L’insuffisance d’investissement crée une brèche persistante.
En matière de cryptographie post-quantique, les leaders commencent à réagir, mais seuls 15% ont un plan structuré. Le risque est que les données cryptées aujourd’hui soient déchiffrées demain.
L’alliance Microsoft-Huntress est une intégration stratégique pour aider les PME à exploiter pleinement Microsoft Defender grâce aux outils EDR, ITDR, et à un SOC 24/7. Un pont entre technologie de masse et protection experte.
🤓 Vous voulez en savoir plus ?
1️⃣ L’Europe en alerte : 67% des gouvernements jugés “à risque critique”
Résumé : Un rapport alarmant révèle que la majorité des institutions publiques européennes souffrent de failles systémiques en cybersécurité. Sur 75 organismes évalués, 67 % ont reçu une note critique (D ou F), et aucun n’a atteint les standards élevés (A ou B). Des pratiques risquées, telles que la réutilisation massive de mots de passe compromis et des failles de configuration SSL/TLS, sont monnaie courante. Le risque de compromission est accru, surtout que tous les organismes analysés ont déjà subi une violation de données. La faiblesse structurelle du secteur public européen constitue un danger direct pour les citoyens et les infrastructures critiques.

Les détails :
Failles basiques généralisées : Les institutions étudiées présentent des lacunes fondamentales : politiques d’authentification absentes, MFA non déployée, surveillance inexistante des credentials exposés. Même les organismes notés C présentent des niveaux critiques de vulnérabilité.
Besoins en hygiène des mots de passe : Dans les institutions notées F, 85 % des employés réutilisent des mots de passe déjà compromis. Le chiffre descend à 71 % pour les notes D, ce qui reste catastrophique. Cela crée une surface d’attaque triviale pour les cybercriminels.
Vulnérabilités SSL/TLS et hébergement : 100 % des institutions notées F et C, ainsi que 92 % des D, souffrent de failles dans leurs configurations SSL/TLS. Ces défauts exposent les communications aux attaques de type « man-in-the-middle ».
Spoofing non maîtrisé : Le spoofing d'e-mail affecte 96 % des organismes notés D et F. Leurs canaux officiels peuvent être usurpés, ce qui augmente les risques de phishing institutionnel, de désinformation et de fraude.
Opportunité pour les prestataires tech : Le rapport appelle les entreprises de cybersécurité à combler ces lacunes : IAM robuste, surveillance des fuites, chiffrement fort, configuration durcie. Un marché à fort potentiel, notamment pour les éditeurs de solutions cloud et les fintechs.
Que faut-il en retenir ?
La faiblesse structurelle des institutions publiques européennes en cybersécurité menace directement la stabilité démocratique et la protection des citoyens. L’urgence n’est plus à démontrer : une transformation complète des pratiques et infrastructures doit être initiée, en particulier via des partenariats public-privé.
2️⃣ La Pologne, victime n°1 des ransomwares : alerte rouge sur la cybersécurité nationale
Résumé : En 2025, la Pologne s’est hissée en tête du classement mondial des attaques par ransomware, ce qui représente à elle seule 6 % des cas recensés. Cette explosion des incidents s’explique par une combinaison de facteurs internes : seulement 59 % des entreprises utilisent des solutions de sécurité, et moins d’un salarié sur cinq sait ce qu’est un ransomware. Le pays subit les conséquences d’une sensibilisation insuffisante, d’investissements réactifs et d’une méconnaissance des menaces. Le phénomène ClickFix, nouvelle technique d’attaque, gagne rapidement du terrain. La situation démontre l’importance de l’éducation et des défenses multicouches pour éviter une crise numérique systémique.

Les détails :
Statistiques alarmantes : La Pologne représente 6 % des attaques par ransomware à l’échelle mondiale sur le premier semestre 2025. Ce chiffre positionne le pays en épicentre de la menace, malgré sa taille relativement modeste.
Faible couverture logicielle : Seulement 59 % des entreprises polonaises disposent de logiciels de sécurité actifs. Cette situation expose massivement les infrastructures et les données à des attaques opportunistes ou ciblées.
Manque de sensibilisation : Moins de 20 % des employés comprennent le concept de ransomware. À titre de comparaison, 78 % reconnaissent le terme "vol d'identité". Ce déséquilibre dans la formation rend les salariés vulnérables aux attaques sociales et techniques.
ClickFix : la nouvelle arme : Cette méthode de leurre, en forte croissance (+517 %), se camoufle en messages d’erreur pour inciter les utilisateurs à exécuter des scripts malveillants. Elle contourne les protections classiques et joue sur l’ingénierie sociale.
Réaction en chaîne post-incident : La majorité des investissements en cybersécurité sont déclenchés après un incident ou sous pression réglementaire. Une posture défensive inefficace, qui maintient le pays dans un cycle de vulnérabilité chronique.
Que faut-il en retenir ?
La situation polonaise illustre de manière brutale le coût d’une cybersécurité négligée. Sans prise de conscience nationale et formation massive des employés, le pays restera une cible prioritaire pour les groupes de ransomware. Les PME, en particulier, doivent repenser leur stratégie de défense.
3️⃣ Cybersécurité au Royaume-Uni : la moitié des entreprises avouent être dépassées
Résumé : Près de 50 % des entreprises britanniques se disent mal préparées face aux cybermenaces, selon une étude de Wavenet. Malgré une hausse des attaques — une toutes les 42 secondes — seulement 38 % prévoient d’investir dans de nouvelles technologies l’année prochaine. Les contraintes budgétaires et la pénurie de talents freinent les capacités de défense. Si la connectivité reste la priorité d’investissement, la cybersécurité arrive en second plan. Pourtant, face à une menace devenue inévitable, la prévention ne suffit plus : il devient crucial d’avoir également les capacités à gérer l’après-attaque, notamment à travers des plans de reprise robustes.

Les détails :
Statistiques préoccupantes : 49 % des entreprises britanniques affirment ne pas avoir une cybersécurité suffisante. La fréquence des cyberattaques est désormais d’une tentative toutes les 42 secondes, soit plus de 2 000 par jour.
Investissements insuffisants : Seulement 38 % des organisations envisagent d’augmenter leur budget technologique. Bien que 39 % ciblent la cybersécurité, cela reste faible au vu de l’ampleur de la menace. La priorité actuelle est donnée à la connectivité (43 %).
Freins internes majeurs : Les principaux obstacles sont les craintes liées à la cybersécurité elle-même, la dépendance à des technologies obsolètes et la difficulté à recruter des talents qualifiés dans un marché en tension.
Manque de résilience post-attaque : Même avec une meilleure prévention, beaucoup d’entreprises manquent de solutions efficaces pour gérer les conséquences d’un incident : reprise d’activité, gestion de crise, support juridique, etc.
Intervention de l’État limitée : Le gouvernement britannique a débloqué 1,9 million £ pour améliorer la résilience cybernétique. Une aide saluée, mais jugée insuffisante face aux besoins réels de formation, d’audit et de soutien à la transformation numérique des entreprises.
Que faut-il en retenir ?
Le tissu économique britannique est fragilisé par un sous-investissement chronique et un manque d’expertise en cybersécurité. Face à la sophistication croissante des attaques, il ne suffit plus de renforcer la prévention : il faut aussi bâtir une résilience organisationnelle complète.
4️⃣ Cryptographie post-quantique : êtes-vous prêt pour le Q-day ?
Résumé : Avec l’avènement des ordinateurs quantiques, les algorithmes cryptographiques actuels sont voués à devenir obsolètes. Le phénomène du “harvest now, decrypt later” incite déjà les attaquants à collecter des données chiffrées pour les casser ultérieurement. Si 70 % des organisations ont entamé des démarches pour se préparer, seules 15 % disposent d’un plan structuré. Le manque de gouvernance, de roadmap et de sensibilisation freine les avancées. Or, selon les experts, la transition prendra jusqu’à 10 ans. Les gouvernements poussent à l’action, mais les entreprises doivent dès maintenant inventorier leurs assets cryptographiques et bâtir une crypto-agilité opérationnelle.

Les détails :
Menace quantique imminente : Le “Q-day” désigne le moment où un ordinateur quantique pourrait casser les algorithmes asymétriques (RSA, ECC). Il marque une rupture dans la sécurité des communications chiffrées actuelles, avec un impact global.
Préparation inégale : 70 % des entreprises mènent des tests ou évaluations, mais seulement 15 % sont considérées comme des “champions” post-quantiques : elles ont une gouvernance mature et des déploiements pilotes.
Cryptographie agile : un impératif : Les leaders du secteur, comme evolutionQ et Capgemini, insistent sur la nécessité d’un inventaire cryptographique actif, d’une priorisation des actifs critiques et d’une architecture agile capable d’intégrer les futurs standards.
Calendrier stratégique du NCSC (UK) ; Objectif 2028 : découverte complète et plan de migration. Objectif 2031 : migration des actifs critiques. Objectif 2035 : migration complète. Ce calendrier sert de référence internationale pour les entreprises.
Frein psychologique et budgétaire : L’absence d’attaques visibles rend l’investissement difficile à justifier pour les décideurs. Pourtant, l’inaction accroît le risque de perte de conformité, de compétitivité et d’exposition de données sensibles dans la décennie à venir.
Que faut-il en retenir ?
La migration vers une cryptographie post-quantique est un chantier long, transversal et technique. Les entreprises qui n’agissent pas dès maintenant s’exposent à des failles stratégiques majeures. Le “Q-day” n’est pas une hypothèse : c’est une échéance.
5️⃣ Microsoft + Huntress : une alliance tactique contre les cybermenaces
Résumé : Microsoft et Huntress s’unissent pour rendre la cybersécurité avancée accessible aux entreprises de toutes tailles. Grâce à cette collaboration, les capacités EDR, ITDR, SIEM et de formation de Huntress sont désormais intégrées dans l’environnement Microsoft 365 (Business Premium, E3/E5, Defender). Cette synergie permet aux PME de mieux exploiter les protections natives de Microsoft, souvent sous-utilisées faute de ressources. L’objectif est de combler le fossé entre infrastructure disponible et posture de sécurité réelle grâce à une supervision 24/7 et des outils pensés pour la détection et la réponse aux menaces modernes et maximiser en même temps les investissements existants.

Les détails :
Complémentarité stratégique : Microsoft offre une infrastructure robuste, mais trop souvent mal exploitée. Huntress comble cette lacune avec des outils légers et spécialisés, pensés pour être opérationnels même sans équipe cyber dédiée.
Intégration transparente : La suite Huntress s’intègre nativement avec Defender for Endpoint, Defender AV et les offres Microsoft 365. Cette compatibilité réduit les coûts d’adoption et renforce la couverture de sécurité des postes de travail.
SOC 24/7 à portée des PME : Le Security Operations Center de Huntress assure une supervision continue, essentielle pour détecter des menaces sophistiquées, souvent invisibles sans expertise dédiée. C’est un changement de paradigme pour les entreprises aux moyens limités.
Formation et sensibilisation intégrée : La sécurité ne repose pas uniquement sur la technologie. La plateforme inclut également des modules de sensibilisation à la cybersécurité pour les employés, souvent le maillon faible de la chaîne.
Une réponse à la pénurie de talents : Dans un contexte de pénurie mondiale de professionnels en cybersécurité, cette alliance permet aux entreprises de compenser leur manque d’expertise interne avec des services externalisés, sans compromettre la qualité de la protection.
Que faut-il en retenir ?
Cette collaboration redéfinit l’accès à la cybersécurité avancée. Avec la capitalisation sur la base installée massive de Microsoft 365, Huntress démocratise des services critiques comme l’EDR et le SOC. Une réponse pragmatique et puissante face à la montée des menaces.
⚙️ Opération sécurité numérique
👾 Quishing – La nouvelle attaque QR qui menace votre entreprise
Le quishing est une forme de phishing qui exploite les QR codes pour dissimuler des liens malveillants.
De plus en plus utilisé depuis la pandémie, ce vecteur trompeur contourne les filtres anti-spam traditionnels et repose sur la curiosité ou la routine des utilisateurs, habitués à scanner ces codes dans leur quotidien (restaurants, transports, affichages).
Une fois scanné, le code redirige la victime vers un faux site de connexion ou déclenche le téléchargement d’un malware. Cette méthode échappe aux filtres anti-spam traditionnels et s’appuie sur la confiance excessive dans les QR codes.
Plusieurs cas concrets ont marqué l’actualité, comme l’usurpation du ministère chinois des Finances ou les fausses bornes de paiement au Texas. Le cas de la banque ING, dont les QR codes d’authentification ont été détournés, a également révélé l’efficacité de cette méthode.
Bien qu’encore marginale par rapport au phishing classique, cette menace croissante impose une vigilance accrue, notamment en entreprise.
LIEUTENANT AU RAPPORT 🏆
Quand l'intelligence artificielle d'Exaforce renforce les centres de cybersécurité
Exaforce est une startup américaine fondée en 2023 à San Jose, spécialisée dans l’orchestration de la cybersécurité par intelligence artificielle. Sa plateforme “Exabots” s’appuie sur des modèles linguistiques avancés et une analyse comportementale en temps réel pour réduire le bruit des faux positifs et concentrer l’attention des analystes sur les véritables menaces.
Faits marquants :
Lors de sa levée de fonds de 75 millions de dollars en début d’année, Exaforce a marqué les esprits avec un message clair : la fatigue d’alerte tue la réactivité. Selon son CEO, Ankur Singla, les SOC gaspillent jusqu’à 80 % de leur temps sur des alertes non pertinentes. Avec “Exabots”, l’objectif est simple : filtrer intelligemment le flux d’alertes pour redonner du sens aux opérations de sécurité. En 2025, la startup prévoit d’ouvrir des centres en Europe et d’élargir son modèle à la détection post-quantique.
CYBERTRIVIA - LE SAVIEZ-VOUS ? 🤔
Saviez-vous que 98 % des failles de sécurité exploitables sont dues à de configurations incorrectes (mauvais SSL/TLS, ports ouverts…) ? Ces erreurs représentent plus de 4 attaques sur 5 dans le secteur public européen, et de nombreuses firmes en sous-effectif ne les détectent tout simplement pas. Une simple configuration SSL correcte pourrait éviter des millions d’euros de dommages et préserver la confiance citoyenne.
⌚ Pour cette année 2025, selon vous, quelle est la priorité de la cybersécurité à traiter ? |
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