LES HACKERS N'ATTAQUENT PLUS. ILS POSTULENT.

Vous aussi, vous voulez lutter contre les cybercriminels ? Rejoignez l'infanterie numérique.

🤖​ Chers internautes et les amis Cyber-défenseurs,

C’était un lundi comme les autres. Dans une entreprise française bien tranquille, “Jordan” se connecte à 9h, échange une poignée de main virtuelle avec l’équipe, accède aux dossiers sensibles, et commence à optimiser le pipeline CI/CD. Tout le monde l’adore. Mais Jordan… n’existe pas.

Il est l’avant-garde d’un assaut silencieux. Il ne vient pas d’un data center louche, ni d’un botnet russe. Il vient de vos propres RH.

Bienvenue dans la guerre du XXIe siècle. Les cybercriminels ont changé de tactique : ils n’attaquent plus vos firewalls, ils infiltrent vos agendas. 

Fini les virus criards, place aux faux employés, aux silences imposés aux RSSI, et aux VPNs mal configurés. Pendant ce temps, les PME tombent une à une, comme des avant-postes isolés sur Klendathu.

Vous savez pourquoi cette guerre vous concerne ? En 2024, plus de 1 000 attaques par jour ont frappé la France. Une entreprise sur trois est déjà touchée. 

Des dizaines d’ex-RSSI ont quitté leur poste, contraints au silence. Des deepfakes passent des entretiens RH. Des hackers nord-coréens touchent des salaires français. Et vous ? Vous êtes encore sans plan de riposte ?

Votre mission commence ici.

Dans cette édition spéciale, nous déployons les dernières contre-mesures : ZSP, XDR, lanceurs d’alerte, acquisitions stratégiques. 

Si vous voulez survivre à la prochaine vague, lisez jusqu’au bout. Et si vous voulez gagner ? Abonnez-vous. Car la guerre numérique, elle, ne fait que commencer.

Les grandes lignes :

👉 1 entreprise sur 3 attaquée : les chiffres qui font froid dans le dos 🧨

👉 Il n’a jamais postulé : quand le hacker devient votre collègue 🤖

👉 Silence, on chiffre ! Pourquoi les RSSI sont priés de se taire 🧱

👉 Deux nouveaux outils pour protéger les PME sans casser la banque 💻

👉 YesWeHack passe à l'offensive : acquisition choc dans la cybersécurité 🇫🇷

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🗞️​Vous savez quoi ?

  • En 2024, les entreprises françaises ont subi plus de 1 000 attaques par jour, avec une explosion des cas de phishing, ransomware et fuites internes. Les PME sont les premières victimes.

  • Des hackers se font passer pour des employés, décrochent un poste à distance, accèdent aux systèmes critiques… puis disparaissent en emportant les données. 

  • 69 % des RSSI reçoivent l’ordre de ne pas divulguer certains incidents cyber, surtout à l’approche des bilans financiers. Une omerta de plus en plus risquée, au regard des obligations RGPD et NIS2.

  • Kaspersky lance deux solutions dédiées aux petites structures. Objectif : rendre la cybersécurité accessible grâce à l’IA, à la réponse automatisée et au SOC managé.

  • YesWeHack, le leader européen du Bug Bounty, rachète la startup bretonne Sekost pour muscler son offre PME. Une synergie souveraine entre expertise offensive et accessibilité terrain.

🤓​ Vous voulez en savoir plus ?

1️⃣ 1 entreprise sur 3 attaquée : les chiffres qui font froid dans le dos

Résumé : Les cyberattaques font désormais partie du quotidien des entreprises françaises, et la tendance s’aggrave. En 2024, plus de 385 000 attaques ont été recensées dans l’Hexagone, touchant une entreprise sur trois, tous secteurs confondus. Les petites structures sont les plus exposées, souvent par manque de ressources humaines ou technologiques. Le coût total estimé de ces attaques dépasse les 100 milliards d’euros par an. Phishing, ransomware, fuites internes : les cybercriminels exploitent toutes les failles, humaines comme techniques.

Les détails :

  • Des chiffres alarmants : La France enregistre plus de 1 000 cyberattaques par jour, soit une tentative toutes les 90 secondes. Les cibles ne sont plus uniquement les grands groupes, mais surtout les TPE/PME.

  • Une attaque sur trois réussie : En moyenne, une entreprise sur trois déclare avoir subi une intrusion avec impact opérationnel ou financier au cours des 12 derniers mois.

  • Phishing en tête de gondole : 50 % des employés qui travaillent à distance ont été ciblés par des campagnes de phishing de plus en plus crédibles, dopées à l’IA générative. 

  • Des rançongiciels toujours redoutés : Malgré une légère baisse de fréquence (-13 % en 2024), les ransomwares restent les attaques les plus destructrices : 3 à 4 semaines sont nécessaires pour restaurer les données.

  • Les erreurs internes prolifèrent : 32 % des incidents impliquent une négligence interne. Mauvais paramétrage, usage d’outils non autorisés, ou transmission de données sensibles mal maîtrisée.

Que faut-il en retenir ?

Les cybercriminels s’adaptent et ciblent désormais en priorité les points faibles structurels des entreprises. La défense ne doit plus se limiter à l’IT : elle doit devenir une responsabilité partagée, intégrée dans la culture d’entreprise.

2️⃣ Il n’a jamais postulé : quand le hacker devient votre collègue

Résumé : Les hackers ne s’introduisent plus par effraction : ils se font recruter. La falsification des identités, des diplômes ou des références leur ont permis d'infiltrer des entreprises à distance et accèdent aux systèmes critiques dès le premier jour. Un rapport récent montre que la Corée du Nord a mené plus de 320 opérations de ce type en 2024, avec une croissance de 220 % en un an. La réponse : adopter une logique de “Zero Standing Privileges” pour éliminer les accès persistants et surveiller chaque élévation de privilège.

Les détails :

  • L’illusion parfaite : Des CV bien construits, des identités soutenues par des deepfakes, des entretiens vidéo trafiqués via IA temps réel. Rien n’est laissé au hasard.

  • Une faille RH exploitée : L’absence de vérifications renforcées dans les processus d’onboarding à distance facilite l’introduction de profils frauduleux.

  • Objectif : accès aux secrets : Une fois recrutés, les faux collaborateurs repèrent rapidement les failles internes : partages de clés API, absence de segmentation, politiques de sécurité souples.

  • L’arme stratégique : ZSP : Le Zero Standing Privileges limite drastiquement l’accès permanent aux ressources. L’accès n’est activé qu’en Just-in-Time avec audit et révocation automatique.

  • Cas emblématique : laptop farms aux USA : Certains agents nord-coréens utilisent des complices américains pour se connecter depuis du matériel "officiellement" local, trompant ainsi les systèmes de détection.

Que faut-il en retenir ?

Dans une ère où les identités peuvent être fabriquées, la vraie sécurité repose sur la surveillance constante des privilèges, pas sur la confiance aveugle au moment de l’embauche.

3️⃣ Silence, on chiffre ! Pourquoi les RSSI sont priés de se taire

Résumé : Le rôle de RSSI devient de plus en plus politique. En 2024, 69 % d’entre eux déclarent avoir reçu des consignes explicites de ne pas divulguer un incident de cybersécurité. Cette pression interne contredit frontalement les exigences réglementaires telles que le RGPD, NIS2 ou encore DORA. Des témoignages édifiants révèlent des cas de fuites, de corruption interne et de piratage restés secrets, au nom de la réputation de l’entreprise. Un silence lourd de conséquences juridiques et humaines.

Les détails :

  • Des directives non éthiques : Dans plusieurs cas, des RSSI ont été sommés de taire des incidents, parfois même de falsifier des rapports pour les autorités financières.

  • Un écart réglementaire risqué : Les exigences de divulgation sous 72h imposées par le RGPD sont souvent contournées pour “gagner du temps” face à la presse ou aux actionnaires.

  • Des cas concrets occultés : Vol de 500 Go de données, abus de privilèges, piratage SAP… des incidents graves non révélés, qualifiés de simples “problèmes techniques”.

  • Le poids du silence : Certains RSSI ont été discrètement écartés ou remplacés après avoir insisté pour signaler un incident. Les clauses de non-divulgation étouffent tout recours.

  • Sanctions en cascade : Joe Sullivan (ex-Uber) a été condamné pour avoir dissimulé une faille. D’autres RSSI pourraient suivre s’ils continuent à couvrir les dérives internes.

Que faut-il en retenir ?

Le respect des lois ne peut dépendre de la politique interne. Une entreprise qui muselle son RSSI met en danger sa réputation, ses clients… et ses dirigeants.

4️⃣ Deux nouveaux outils pour protéger les PME sans casser la banque

Résumé : Kaspersky propose deux solutions pensées pour les TPE/PME : XDR Optimum et MXDR Optimum. La première permet une détection automatisée alimentée par IA, l’autre offre une surveillance continue par des experts. C’est une réponse directe à la pénurie de profils cybersécurité et à la hausse des menaces sur les petites structures. Ces outils protègent les environnements cloud et locaux, détectent les comportements à risque et assurent une remédiation en temps réel, sans besoin d’un SOC interne.

Les détails :

  • Approche modulaire : La solution XDR s’adresse aux entreprises souhaitant gérer leur sécurité en autonomie, tandis que la version MXDR propose un service managé clé en main, opéré par les experts de Kaspersky.

  • Protection IA native : Détection comportementale avancée, réponse automatique, priorisation des menaces par algorithmes.

  • Détection des Shadow IT : Cartographie en continu des usages cloud, détection des accès non autorisés, analyse des données sensibles exposées.

  • Déploiement rapide : Intégration possible en environnements cloud, hybrides ou on-premise. Paramétrage sans compétence technique avancée.

  • Support 24/7 : La version managée offre une surveillance continue avec rapport d’incident, remédiation et recommandations stratégiques.

Que faut-il en retenir ?

L’automatisation et l’externalisation deviennent les clés d’une cybersécurité accessible aux PME. Kaspersky offre une vraie alternative entre coût, simplicité et efficacité opérationnelle.

5️⃣ YesWeHack passe à l'offensive : acquisition choc dans la cybersécurité

Résumé : YesWeHack, plateforme de Bug Bounty française, annonce le rachat de Sekost, une startup spécialisée dans les audits cyber pour PME. Une première opération de croissance externe stratégique. L’objectif ? Offrir une gamme complète de services qui mêle détection offensive, pédagogie, et accompagnement adapté aux besoins concrets des TPE et ETI. Ce rachat s’appuie sur une levée de fonds de 26 millions d’euros, et renforce l’ancrage souverain de l’entreprise en Europe.

Les détails :

  • Synergie naturelle : Christophe Hauquiert, CTO de Sekost, était un hacker éthique actif sur YesWeHack avant de créer Sekost. Le partenariat existait déjà.

  • Cible stratégique : Sekost est experte en pédagogie cyber pour dirigeants non-tech, et en audits simplifiés à haut impact.

  • Montée en gamme : Grâce à cette acquisition, YesWeHack peut combiner Bug Bounty, gestion de surface d’attaque, pentests, VDP, et formation.

  • Renforcement souverain : Les deux sociétés sont 100 % françaises, hébergées en Europe, certifiées RGPD/ISO, avec des infrastructures propres.

  • Vision offensive pour PME : Vulgariser la cybersécurité pour un public non initié devient une priorité stratégique. Objectif : faire des PME des bastions cyber autonomes.

Que faut-il en retenir ?

YesWeHack s’impose comme un leader européen capable de démocratiser la cybersécurité. Ce rachat est une étape-clé vers une cybersécurité accessible, souveraine et à la portée des entreprises de toutes tailles.

⚙️ Opération sécurité numérique

Audit cybersécurité : l’arme anti-chaos des PME

Les PME sont aujourd’hui les cibles privilégiées des cybercriminels, représentant 37 % des attaques en France en 2024. 

Souvent sous-équipées et mal préparées, elles subissent des conséquences potentiellement dévastatrices : pertes financières, atteinte à la réputation, fuite de données ou blocage d’activité. 

L’audit de cybersécurité devient alors un levier essentiel : il identifie les failles techniques et humaines, propose des mesures concrètes, et permet d’agir avant qu’un incident ne survienne. 

Il favorise aussi la conformité réglementaire (RGPD, NIS2, DORA…) et conditionne l’accès à certaines assurances cyber. Au-delà de la sécurité, il optimise les budgets IT en ciblant les vrais besoins, améliore la confiance des partenaires et renforce la compétitivité. 

Par ailleurs, il souligne l’importance de la sensibilisation, alors que 95 % des incidents proviennent d’erreurs humaines. Réaliser un audit n’est pas une dépense, c’est un investissement stratégique pour la pérennité et la résilience de l’entreprise.

LIEUTENANT AU RAPPORT 🏆

Anozr Way — traquer la faille humaine avant qu’elle ne vous trahisse

Fondée en 2019, elle propose une plateforme SaaS qui surveille l’empreinte numérique des dirigeants et collaborateurs pour détecter les vulnérabilités liées à l’ingénierie sociale, plus que les failles techniques. 

Elle propose également des plans d’action personnalisés pour remédier aux données personnelles exposées ou fuitées.

Fait marquant :

Anozr Way se distingue par sa capacité à cibler une des causes majeures des incidents de cybersécurité : l’humain. 

En 2024, elle a levé 6 millions d’euros pour accélérer son développement à l’international (Canada, États‑Unis) et renforcer sa R&D en matière de prévention des risques comportementaux.

Son approche est complémentaire des outils technologiques : plutôt que de se concentrer uniquement sur les pare‑feux ou les IDS, Anozr Way mesure le risque de réputation, de fuite de données, d’hameçonnage, de compromission via les réseaux sociaux, etc. 

Elle permet aux RSSI et CISO de cartographier les vulnérabilités humaines avant qu’elles ne soient exploitées par “un Jordan de Colorado”. C’est précisément ce type de start‑up qui pourrait aider à combler le gouffre entre la capacité de détection et celle de réaction, et à restaurer la confiance quand la menace vient de l’intérieur.

CYBERTRIVIA - LE SAVIEZ-VOUS ? 🤔

Startups cyber françaises : l’IA pour innover, les certifs pour convaincre

Saviez‑vous que 53 % des startups françaises en cybersécurité ont intégré l’intelligence artificielle dans leur offre au cours de la dernière année pour répondre à des usages métiers ou sécuriser des modèles d’IA ?

Ce qui est également surprenant : le nombre de scale‑ups certifiées (ISO27001, SOC II, etc.) est presque trois fois plus élevé dans ce groupe que chez les jeunes startups.

Cela signifie que la crédibilité (certifications, preuves) devient un critère de plus en plus critique dans ce secteur hyper concurrentiel. 

À votre avis, quelle est la priorité absolue pour protéger votre entreprise contre les menaces internes (faux embauchés, silence sur les incidents, etc.) ?

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