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LES NOUVELLES ARMES DE LA CYBERDEFENSES : ONU, EUROPE ET HACKERS A L'ASSAUT !

Une guerre invisible où les armes sont des codes et les enjeux, le tissu même de la société. Il ne s'agit plus d'un jeu de défense, mais d'une mission aux enjeux considérables où l'anticipation est le seul moyen de survivre.

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​🤖​ Chers internautes et les amis Cyber-défenseurs,

158 entreprises ciblées, une cyber-diplomatie en pleine mutation, une souveraineté numérique qui s’organise : bienvenue dans la nouvelle ère des cybermenaces.

Les premières lignes croulent sous les assauts des ransomware cartellisés. Des IA incontrôlées font fuiter vos données pendant que les vulnérabilités explosent à travers les systèmes critiques. 

Le commandement est clair : l’heure n’est plus à la réaction, mais à l’anticipation.

Dans ce chaos algorithmique, les nations répliquent. L’ONU déploie un nouveau cadre d’analyse pour armer les diplomates contre l’ennemi invisible. L’Europe, en rupture avec la chaîne logistique américaine fragilisée, active sa propre base de vulnérabilités pour reprendre le contrôle du cyber-renseignement.

Pendant ce temps, DragonForce se transforme en cartel, ce qui fédère des dizaines d’affiliés autour d’une seule mission : pirater tout, sauf la Russie. Et les agents IA, ces soldats digitaux sans uniformes, deviennent des cibles rêvées pour les attaquants.

Mais tout n’est pas perdu. La résistance s’organise. Orange Cyberdefense forme une nouvelle génération de "cybersoldats" depuis l’Afrique, avec des cours offensifs dignes des unités spéciales. L’objectif ? Tenir la ligne.

Armez vos firewalls, affûtez vos patchs — et lisez jusqu’au bout. L’ennemi évolue. Vous aussi devez le faire.

Les grandes lignes :

👉 L’ONU dévoile son arme secrète contre les cyberattaques complexes 🔍

👉 ENISA contre-attaque : l’Europe crée son CVE pour survivre au chaos américain 🇪🇺

👉 DragonForce : le cartel RaaS qui vise tout… sauf la Russie 🐉

👉 Agents IA en liberté : la faille que les hackers adorent exploiter 🤖​

👉 Orange Cyberdefense illumine l’Afrique avec ses formations de hackers éthiques 🌍

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🗞️​Vous savez quoi ?

  • L’ONU a lancé un nouveau cadre, "UNIDIR Intrusion Path", qui combine la Kill Chain et MITRE ATT&CK. Le principal objectif est de rendre les cyberattaques plus compréhensibles pour les diplomates et décideurs.

  • ENISA a officialisé l’EUVD, une base de vulnérabilités européenne, en réponse à la crise de financement du programme CVE de MITRE.

  • DragonForce, groupe RaaS apparu en 2023, a touché 158 cibles et impose à ses affiliés de ne pas viser les pays de la CEI. C’est d’ailleurs une stratégie classique des groupes russophones.

  • Un webinaire Auth0 a mis en lumière les failles des agents IA, de la fuite de données aux attaques adversariales et insiste sur des pratiques de sécurisation spécifiques.

  • Orange Cyberdefense a reçu un prix pour ses formations SensePost. Ses formations sont saluées pour leur immersion, pertinence technique et impact sur les cyber-talents du continent.

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🤓​ Vous voulez en savoir plus ?

1️⃣ L’ONU dévoile son arme secrète contre les cyberattaques complexes 

Résumé : Le nouveau cadre "UNIDIR Intrusion Path", proposé par l’ONU, vise à rendre les cyberattaques plus intelligibles pour les non-techniciens, notamment dans les sphères diplomatiques. Il s’appuie sur la segmentation du périmètre réseau (extérieur, périmètre, intérieur) pour visualiser les points d’intrusion. Compatible avec les frameworks MITRE ATT&CK et Kill Chain, ce modèle veut rapprocher le monde politique du monde technique afin d’améliorer la coordination et la prévention des menaces ICT à l’échelle internationale.

Les détails :

  • Une modélisation spatiale inédite : Le modèle UNIDIR redéfinit la topologie du réseau en trois zones (extérieur, périmètre, intérieur) et permet une visualisation dynamique des vecteurs d’attaque. Cette cartographie aide les analystes à anticiper les mouvements latéraux et les escalades de privilèges.

  • Facilitation de la cyber-diplomatie : L’un des objectifs est de permettre à des non-techniciens, comme des diplomates ou des juristes, de comprendre les étapes d’une attaque sans jargon technique. Cela favorise les négociations internationales et les réponses coordonnées.

  • Synergie avec les frameworks existants : Chaque action ou phase identifiée par UNIDIR peut être corrélée avec les étapes du Kill Chain ou les techniques MITRE ATT&CK, afin de faciliter l’intégration dans les outils de Threat Intel déjà utilisés.

  • Approche pédagogique pour décideurs : Le modèle inclut des cas d’usage et des exemples concrets pour chaque zone du périmètre. De cette manière, les CISO peuvent l’utiliser dans des exercices de sensibilisation interne.

  • Un outil de renforcement de la cybersouveraineté : La promotion d’une compréhension universelle des intrusions permet à l’ONU de renforcer les cyber-capacités des pays en voie de développement, souvent exclus des standards dominants.

Que faut-il en retenir ?

Ce modèle qui rend la cybersécurité plus intelligible pour les décideurs pourrait améliorer la résilience numérique globale. C’est une tentative stratégique de combler le vide entre analyse tactique et cyber-diplomatie, un pas essentiel pour des normes de sécurité internationales partagées.

2️⃣ ENISA contre-attaque : l’Europe crée son CVE pour survivre au chaos américain

Résumé : L’Europe a officialisé l’EUVD (European Vulnerability Database), sa propre base de vulnérabilités, en pleine incertitude autour du financement du programme CVE américain. Opérationnelle bien que toujours en bêta, l’EUVD propose une nomenclature propre mais intègre aussi les CVEs et CVSS. Elle veut renforcer la souveraineté numérique européenne et centraliser les informations issues des CSIRT, éditeurs et autres sources. Cette initiative reflète le besoin d’autonomie face aux fragilités du système américain.

Les détails :

  1. Contexte géopolitique tendu : Le lancement de l’EUVD s’inscrit dans un contexte de défiance envers le monopole américain sur les référentiels de vulnérabilités, exacerbée par les incertitudes financières qui pèsent sur le programme MITRE/CVE.

  2. Classification multicritère des vulnérabilités : L’EUVD distingue les vulnérabilités critiques, activement exploitées, et celles gérées via coordination entre CSIRT. C’est ce qui offre ainsi un tri priorisé pour les équipes SOC.

  3. Interopérabilité avec les standards internationaux : Chaque enregistrement EUVD intègre des références croisées vers CVE, CVSS, GSD et GHSA, ce qui facilite les corrélations multi-bases pour les analystes vulnérabilités.

  4. Intégration avec outils open source : L’EUVD est compatible avec Vulnerability-Lookup, une solution open source qui permet la corrélation automatique de failles à travers plusieurs sources.

  5. Critiques sur la fragmentation : Certains experts craignent que l’EUVD alourdisse encore plus l’écosystème déjà éclaté, ce qui obligerait les entreprises à maintenir des processus d’agrégation plus complexes.

Que faut-il en retenir ?

L’EUVD matérialise l’ambition européenne de résilience et d’indépendance numérique. Face aux fragilités du modèle CVE américain, cette initiative pourrait redessiner les flux d’information critiques en cybersécurité.

3️⃣ DragonForce : le cartel RaaS qui vise tout… sauf la Russie  

Résumé : DragonForce, actif depuis août 2023, a gagné en influence en 2024 avec 158 victimes revendiquées. Le groupe se présente désormais comme un "cartel" RaaS (Ransomware-as-a-Service) et propose une infrastructure à des affiliés qui peuvent y injecter leur propre ransomware. Il interdit explicitement d’attaquer les pays de la CEI, une pratique souvent associée aux groupes russophones. Bien que son origine reste floue, sa stratégie d’industrialisation du crime inquiète les experts.

Les détails :

  1. Un modèle commercial évolutif : DragonForce fonctionne désormais comme un hub RaaS où les affiliés peuvent injecter n’importe quel binaire, afin de bénéficier d’une infrastructure complète (portails, crypters, gestion des clés, négociation automatisée).

  2. Exclusion géopolitique tactique : L’interdiction de viser les pays de la CEI est une tactique de "protection diplomatique" courante dans les écosystèmes russophones, souvent renforcée par des checks linguistiques dans les binaires eux-mêmes.

  3. Campagnes ciblées : Les attaques contre Harrods et M&S ont révélé l’usage de double extorsion, des ransom notes sophistiquées et des implants post-exploitation qui suggèrent une montée en maturité opérationnelle.

  4. Recrutement massif sur Ramp : Le groupe recrute activement sur des forums russes, propose des commissions attractives aux affiliés (70/30) et fournit un support 24/7, pour montrer une professionnalisation accrue.

  5. Risque d’effondrement structurel : Comme LockBit, DragonForce pourrait devenir trop visible et attirer l’attention des forces de l’ordre internationales. D’ailleurs, c’est ce qui pourrait fragiliser son modèle centralisé.

Que faut-il en retenir ?

DragonForce pourrait devenir le prochain "super-ransomware", qui allie efficacité technique et stratégie de croissance mafieuse. Son approche en cartel marque une évolution inquiétante de l’économie cybercriminelle.

4️⃣Agent IA en liberté : la faille que les hackers adorent exploiter  

Résumé : Les agents IA révolutionnent les processus métier mais introduisent aussi de nouvelles surfaces d’attaque. Un webinaire organisé par Auth0 a mis en garde contre les risques croissants : attaques adversariales, fuites de données, détournement d’identité. Avec leur capacité à prendre des décisions en temps réel et à manipuler des données sensibles, ces agents doivent être protégés par des mesures spécifiques. Sécuriser ces intelligences devient une priorité.

Les détails :

  1. Nouvelles surfaces d’attaque : Contrairement aux applications classiques, les agents IA maintiennent un état, ingèrent des données en continu et prennent des décisions. Ce qui augmente les risques de persistance, de fuite et de manipulation.

  2. Attaques adversariales documentées : Les sessions AI peuvent être perturbées via des inputs malveillants (prompt injection) et provoquer des sorties erronées ou dangereuses. CeAgents IA en liberté la peut mener à des fuites ou à l’exécution de commandes internes.

  3. Problèmes d’authentification contextuelle : Un agent IA peut agir pour le compte d’un utilisateur sans vérification forte continue, ce qui rend critique la mise en œuvre de protocoles comme OAuth2 ou des systèmes de jetons contextuels.

  4. Approche DevSecAI : Intégrer la sécurité dès la conception d’un agent implique des audits réguliers de prompts, des sandbox d’exécution, et des journaux inviolables pour retracer les décisions IA.

  5. Écosystème d’outils émergents : Des outils comme PromptGuard, LLM Firewall ou les modules "AI Gatekeeper" sont en train d’émerger pour renforcer les défenses spécifiques aux environnements agents IA.

Que faut-il en retenir ?

La démocratisation des agents IA ne doit pas se faire au détriment de la sécurité. Intégrer la cybersécurité dès la conception devient impératif pour éviter des incidents à très haute vélocité.

5️⃣ Orange Cyberdefense illumine l’Afrique avec ses formations de hackers éthiques 

Résumé : Orange Cyberdefense a été récompensé aux Intelligent ICT Awards Africa 2025 pour ses formations SensePost, saluées comme les plus immersives et techniques du marché. Depuis 23 ans, l’équipe forme à Black Hat les professionnels en devenir. Des modules allant des fondamentaux aux techniques avancées en Wi-Fi offensif permettent un apprentissage progressif et concret. Le jury africain a souligné leur impact sur l’écosystème régional et la mise en lumière des talents africains.

Les détails :

  1. Transfert de compétences de terrain : Chaque formateur est un pentester actif, qui garantit que les contenus suivent les dernières tendances offensives (exploitation de protocoles obsolètes, bypass d’EDR, etc.).

  2. Architecture cloud souveraine : Les labs sont hébergés sur une infrastructure propriétaire, ce qui permet une scalabilité des sessions, une isolation forte et un accès même post-formation pour les révisions continues.

  3. Reconnaissance mondiale : L’inscription de leurs cours dans Black Hat Las Vegas confirme leur statut d’élite, et positionne l’Afrique comme terre de talents cyber émergents.

  4. Impact sur la résilience régionale : De nombreux participants formés intègrent ensuite des CERT nationaux africains ou montent des startups locales de cyberdéfense pour renforcer ainsi l’écosystème.

  5. Innovation pédagogique continue : L’équipe utilise des scénarios narratifs immersifs, parfois inspirés d’attaques réelles anonymisées, pour simuler des situations d’intrusion crédibles.

Que faut-il en retenir ?

Ce prix consacre une approche pédagogique offensive de haute qualité, et positionne Orange Cyberdefense comme un acteur formateur de la cyber-résilience internationale, notamment en Afrique.

⚙️ Opération sécurité numérique

🎓 Règlement sur la Cyber Resilience Act, votre entreprise est-elle prête ?

Le règlement sur la cyberrésilience (CRA), impose des normes obligatoires de cybersécurité pour tous les produits contenant un composant numérique vendus sur le marché de l’UE. Il couvre l’ensemble du cycle de vie du produit, de la conception à la maintenance, et vise à corriger le faible niveau actuel de sécurité de nombreux appareils connectés.

Ce règlement concerne tout appareil ou logiciel connecté à un réseau (directement ou indirectement), à l’exception de secteurs déjà régulés (médical, aviation, automobile, open source spécifique).

Entrée en vigueur le 10 décembre 2024, cette CRA s'inscrit dans la continuité de la stratégie de cybersécurité de l'UE (2020) et de la directive NIS2 et doit être appliquée le 11 décembre 2027.

LIEUTENANT AU RAPPORT 🏆

🛡️ HarfangLab – Le "Rafale" de la cybersécurité française

HarfangLab est une entreprise française spécialisée dans la cybersécurité, fondée en 2018 par Grégoire Germain, ancien officier de la Marine et ex-directeur de la cybersécurité chez Thales. Elle développe un logiciel EDR (Endpoint Detection and Response) certifié par l'ANSSI, qui vise à détecter et neutraliser les menaces informatiques sur les postes de travail.

Faits marquants : 

En avril 2025, HarfangLab a été qualifiée de "Rafale de la cybersécurité" par son CEO. C’est ce qui a permis de mettre en avant la robustesse et la performance de ses solutions. L'entreprise a levé 25 millions d'euros en octobre 2023 pour accélérer son développement, avec des investisseurs tels que Crédit Mutuel Innovation et MassMutual Ventures. Elle a également obtenu une extension de la certification CSPN pour son agent EDR Hurukai en 2024, renforçant ainsi sa crédibilité sur le marché.

CYBERTRIVIA - LE SAVIEZ-VOUS ? 🤔

Saviez-vous que 76 % des entreprises françaises prévoient d'augmenter leur budget cybersécurité en 2025 ?

Selon une étude menée par GetApp, 76 % des entreprises interrogées en France comptent investir davantage dans la cybersécurité cette année. Cette tendance reflète une prise de conscience accrue des risques liés aux cyberattaques, notamment celles renforcées par l'intelligence artificielle, redoutées par 31 % des professionnels de l'IT.

📨​ Quelle est, selon vous, la principale menace en cybersécurité pour 2025 ?

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