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ET SI VOTRE SIEM ÉTAIT DÉJÀ OBSOLÈTE ? C’EST LE MOMENT DE S’INQUIÉTER !
La guerre de l'ombre contre le venin numérique a commencé. Votre clavier est une arme. Assez de vous cacher. Rejoignez-nous.

🤖 Chers internautes et les amis Cyber-défenseurs,
Rapport d’incident N°1347-OMEGA
Lieu : Secteur réseau 3, Entreprise Zeta, 06h42.
Statut : Contamination confirmée. Ransomware actif. Backups compromis.
L’utilisateur a cliqué. Encore.
Ce matin-là, tout semblait normal. Les capteurs SIEM émettaient leurs habituels bips d’alerte – ignorés, comme souvent. L’équipe SOC dormait debout, engluée dans 3 000 faux positifs.
La formation de sensibilisation ? Un module e-learning coché à la va-vite, entre deux réunions. Quant au responsable sécurité… il croyait que son contrat d’assurance cyber suffirait à absorber l’impact.
Erreur fatale.
L’ennemi est plus rapide. Plus furtif. Et vous êtes déjà en retard.
Dans ce monde nouveau, les menaces ne rampent plus. Elles foncent.
Ce ne sont plus des attaques orchestrées sur plusieurs semaines. Ce sont des frappes éclairs. En quelques minutes, votre SIEM est submergé. Vos scripts SOAR tombent à plat. Et la faille, bien réelle, se trouvait là depuis 2023… dans sudo. Activement exploitée. À l’intérieur de vos serveurs.
Vous pensiez pouvoir compter sur la coopération mondiale ? Mauvaise nouvelle : aux États-Unis, la loi CISA 2015 vient d’expirer. Résultat : le renseignement cyber s’effondre. Chacun pour soi. Pendant ce temps, les IA malveillantes progressent. Et votre modèle de défense, lui, date d'avant le deep learning.
🎖️ Mais tout n’est pas perdu.
Une nouvelle génération d’armes défensives est en marche. Plus intelligentes, plus rapides, plus résilientes : XDR + MDR. Terminée la guerre des logs. Place à une défense adaptative, automatisée, épaulée par des analystes humains 24/7. Pas de configuration à maintenir, pas de règle à réécrire chaque semaine. Juste de l’efficacité opérationnelle.
Dans cette édition spéciale, nous vous emmenons sur cinq fronts :
💥 Pourquoi votre assurance ne suffit plus.
💥 Comment vos salariés sabotent vos efforts, malgré eux.
💥 Ce que cache la faille sudo exploitée en silence.
💥 L’effet domino de la fin d’une loi-clé aux USA.
💥 Et pourquoi le XDR/MDR est plus qu’une évolution : c’est une question de survie.
« Voulez-vous en savoir plus ? Cliquez. Téléchargez. Lisez. Formez. »
« La guerre cyber a commencé. Et elle ne vous attendra pas. »
Les grandes lignes :
👉 Assurance cyber : ce que 90% des entreprises font mal sans le savoir 🔐
👉 Cybersécurité au bureau : vos collègues ne suivent (vraiment) pas les formations 😴
👉 ALERTE : une faille critique dans sudo met en péril des milliers de serveurs ⚠️
👉 Loi expirée aux USA : le partage d'info cyber entre entreprises en danger ⚖️
👉 SIEM dépassé ? Découvrez pourquoi XDR + MDR prennent le relais dès 2025 💡

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🗞️Vous savez quoi ?
Peu importe la taille de votre entreprise, vous êtes une cible. Les assureurs s’adaptent mais posent leurs conditions : MFA, sauvegardes fiables, endpoints sécurisés, formation… ou pas de couverture.
45 % des salariés ne suivent pas sérieusement les formations proposées. Résultat : mots de passe faibles, MFA ignoré, phishing mal compris. Une faille humaine persistante.
CVE-2025-32463 permet l’exécution root non autorisée. Score CVSS : 9,3. Les systèmes Linux mal patchés sont en danger immédiat.
Plus de bouclier juridique pour les entreprises partageant des données de cybermenace aux USA. Risque : arrêt des échanges et retour de l’opacité dans la lutte collective.
Le temps des playbooks statiques est révolu. XDR + MDR offrent une détection intelligente, réactive, humaine. C’est là que va l’élite.
🤓 Vous voulez en savoir plus ?
1️⃣ Assurance cyber : ce que 90% des entreprises font mal sans le savoir
Résumé : Alors que les incidents cyber explosent, de plus en plus d’entreprises se tournent vers les assurances pour limiter les dégâts. Mais attention : les assureurs sont sélectifs et exigent des mesures concrètes (MFA, sauvegardes, formation). Trois piliers structurent les contrats : assistance immédiate, compensation des pertes d’exploitation, couverture juridique. La directive européenne NIS2 impose aussi des obligations. En 2024, 4 % des incidents assurés ont généré des pertes supérieures à un million d’euros. Erreurs humaines, PME mal préparées, et manque de sensibilisation : le vrai défi reste la maturité cyber des organisations.

Les détails :
Des pertes réelles, chiffrées et massives : Les données de l’assureur Van Breda montrent que même les PME peuvent subir des pertes qui dépassent le million d’euros. Seuls 72 % des cas restent sous les 20 000 €. Le coût d’un incident peut rapidement exploser sans couverture adaptée.
Une couverture en trois piliers stratégiques : Assistance technique immédiate, couverture des pertes internes, et réclamations tierces : les bonnes assurances agissent comme un pare-feu financier, mais exigent un niveau minimum de sécurité.
Critères de souscription de plus en plus stricts : MFA, politique de sauvegarde robuste, sécurité endpoint, gestion des vulnérabilités et formation : ce sont les 5 leviers-clés évalués avant d’accepter un client.
L'erreur humaine, talon d’Achille universel : 90 % des incidents sont dus à des erreurs de clic, de configuration ou de comportements non maîtrisés. Une formation régulière n’est plus une option.
L’effet NIS2 et la pression réglementaire : L’Europe impose désormais des standards de sécurité. Les assurances s’alignent sur cette nouvelle donne, ce qui exige preuves et audits.
Que faut-il en retenir ?
L’assurance cyber ne se résume pas à une simple signature de contrat. Elle est désormais un miroir du niveau de maturité cyber d’une entreprise. Les dirigeants doivent voir leur couverture comme un prolongement de leur posture de défense – ou comme une alarme révélant leurs failles invisibles.
2️⃣ Cybersécurité au bureau : vos collègues ne suivent (vraiment) pas les formations
Résumé : Malgré les efforts de nombreuses entreprises, les formations en cybersécurité restent peu suivies. 45 % des salariés les ignorent ou les suivent par obligation, sans engagement réel. Manque de temps, désintérêt, voire oubli expliquent cette passivité. Ce qui fait que des pratiques risquées persistent, comme la réutilisation de mots de passe ou l’absence de MFA. Le niveau de sensibilisation varie aussi selon la taille de l’entreprise. Seules les grandes structures disposent d’un référent identifié. Riot, à l’origine de l’étude, tire la sonnette d’alarme et milite pour une approche plus intégrée et engageante de la formation.

Les détails :
Une couverture théorique… mais pas pratique : 68 % des entreprises proposent des formations. Mais seul un salarié sur deux s’y engage réellement. Cela engendre surtout un faux sentiment de sécurité.
Trois excuses, une même négligence : Manque de temps (64 %), manque d’intérêt (26 %), oubli (13 %) : les raisons avancées masquent une sous-estimation du risque.
Des pratiques à risque généralisées : 48 % réutilisent les mots de passe professionnels, 70 % n’activent pas le MFA, et seuls 25 % utilisent un gestionnaire.
Inégalités selon la taille de l’entreprise : 60 % des salariés dans les grandes entreprises savent à qui s’adresser en cas d’incident… contre 18 % seulement dans les TPE.
Riot veut changer la donne : Avec une ambition claire : protéger 10 millions de salariés d’ici 2027 via une pédagogie renforcée, adaptée à la réalité du terrain.
Que faut-il en retenir ?
La formation cyber ne peut pas rester un simple e-learning coché à la va-vite. C’est une brique essentielle de toute stratégie de défense. Sans engagement humain, aucune technologie ne peut tenir.
3️⃣ ALERTE : une faille critique dans sudo met en péril des milliers de serveurs
Résumé : La vulnérabilité CVE-2025-32463 dans la commande Sudo affecte toutes les versions antérieures à 1.9.17p1. Exploitée activement, elle permet une escalade de privilèges locale vers root via l’option chroot. La CISA alerte : des attaques sont en cours. Canonical, Red Hat et SUSE ont réagi rapidement, mais les structures lentes à appliquer les correctifs restent exposées. Avec un score CVSS de 9,3, cette faille représente une menace critique pour les serveurs Linux/Unix mal maintenus. Elle s’ajoute à une série de vulnérabilités détectées récemment dans Cisco, Adminer, GoAnywhere MFT, et Libraesva.

Les détails :
Un accès root via Sudo… sans autorisation : L’exploit utilise un répertoire racine contrôlé par l’attaquant avec un fichier nsswitch.conf malveillant. Résultat : exécution de commandes en tant que root.
Une faille exploitée activement selon la CISA : L’agence américaine a inclus CVE-2025-32463 dans sa liste KEV. Elle impose aux agences fédérales d’appliquer les correctifs avant le 20 octobre.
Une faille introduite en 2023, corrigée en juin 2025 : Elle est restée exploitable pendant près de 2 ans, ce qui en fait une des plus graves failles récentes de l’environnement Unix.
Des PoC disponibles depuis juillet : Même si aucune attaque massive n’est encore documentée, la disponibilité publique d’exploits rend l’inaction dangereuse.
D’autres vulnérabilités surveillées de près : La CISA a également mis en alerte sur des failles dans Cisco IOS, Adminer, Fortra GoAnywhere, et Libraesva Email Gateway – toutes activement exploitées.
Que faut-il en retenir ?
Sudo est partout dans les systèmes Linux. Une faille à ce niveau n’est pas une alerte de plus, c’est une faille de sécurité structurelle. Le patch est disponible. L’inaction, elle, sera inexcusable.
4️⃣ Loi expirée aux USA : le partage d'info cyber entre entreprises en danger
Résumé : Le Cybersecurity Information Sharing Act (CISA 2015) n’a pas été renouvelé par le Congrès américain. Il protégeait juridiquement les entreprises qui partagent des données de menace via l’AIS (Automated Indicator Sharing). Sans lui, celles-ci risquent des poursuites judiciaires en cas de fuite. Résultat : une baisse immédiate du partage d’indicateurs de compromission (IOC), et un repli stratégique des grandes structures. L’impact est particulièrement fort pour l’IA appliquée à la sécurité, qui a besoin de ces données pour s’entraîner. Un recul brutal du renseignement collaboratif qui affaiblit toute la chaîne de défense.

Les détails :
Un vide juridique stratégique : Les entreprises craignent désormais d’être attaquées en justice si une donnée partagée est mal utilisée ou compromet une autre entité.
Des acteurs clés en alerte : ReversingLabs et BreachRx dénoncent un “recul historique”. Sans cette loi, la base de données mutualisée de menaces s’appauvrit immédiatement.
Menace sur l’IA appliquée à la cybersécurité : Moins de données = IA moins efficace. L’impact est immédiat sur les capacités de détection automatisée et prédictive.
Un terreau fertile pour les adversaires : Moins d’info partagée, c’est plus d’angles morts. L’effet domino peut nuire à l’ensemble de la supply chain numérique.
La France et l’UE doivent en tirer des leçons : La confiance dans le partage d’informations repose aussi sur des cadres légaux robustes. L’Europe doit se prémunir d’un scénario similaire.
Que faut-il en retenir ?
La cybersécurité moderne repose sur la collaboration. Couper les flux d’informations, c’est retirer les capteurs d’un système immunitaire. Le secteur privé ne peut plus attendre un signal politique pour coopérer efficacement.
5️⃣ SIEM dépassé ? Découvrez pourquoi XDR + MDR prennent le relais dès 2025
Résumé : Les outils traditionnels SIEM/SOAR ne répondent plus aux menaces actuelles. Trop complexes, coûteux et lents à réagir, ils sont remplacés progressivement par des solutions XDR (détection étendue) couplées à des services MDR (détection gérée). Ces nouvelles approches offrent une réponse plus rapide, une maintenance allégée et des capacités analytiques avancées. L’intégration d’intelligence artificielle et d’automatisation permet de détecter les menaces latentes, sans surcharge d’alertes. La CISA recommande désormais ces architectures hybrides pour répondre à la montée en puissance des attaques en rafale, notamment les ransomwares.

Les détails :
Des SIEM/SOAR puissants… mais trop exigeants : Ils demandent une maintenance constante, des playbooks à jour et une veille continue. La majorité des SOC n’ont pas la bande passante pour suivre.
XDR : une réponse proactive et intelligente : L’analyse de données brutes permet de détecter les comportements suspects avant qu’ils ne deviennent des incidents. Finie la course aux règles manuelles.
MDR : l’élément humain 24/7 : Le MDR ajoute une couche humaine d’analyse et de réponse aux incidents. C’est l’équivalent d’un SOC externalisé et expert.
Un coût total de possession optimisé : Les plateformes XDR/MDR sont plus rentables à long terme que les solutions traditionnelles SIEM. Moins de bruit, plus de résultats.
Recommandation officielle de la CISA : L’agence américaine pousse les infrastructures critiques vers ces modèles pour contrer la vitesse croissante des ransomware.
Que faut-il en retenir ?
La cybersécurité ne peut plus être statique. L’anticipation prime sur la réaction. XDR + MDR n’est pas une mode, c’est la réponse structurelle à un ennemi qui n’attend plus.
⚙️ Opération sécurité numérique
3 pratiques de cybersécurité incontournables pour les chefs d'entreprise
Avoir la meilleure technologie ne sert à rien si vos employés donnent les clés aux cybercriminels. Pour les PME, souvent mal armées face aux menaces numériques, la cybersécurité repose autant sur l’humain que sur la technique.
1. Renseignez-vous sur la cyberfraude
L’hameçonnage représente 61 % des attaques. Un simple courriel bien imité peut piéger vos équipes. En 2024, une entreprise canadienne sur deux a été victime de fraude, avec une perte moyenne de 7 800 $. D’où l’importance d'apprendre à reconnaître les signes et sensibiliser vos collaborateurs.
2. Mettez en place des pratiques solides
Mettre à jour vos systèmes, activer le MFA, former vos employés à repérer les arnaques : ce sont des boucliers simples mais efficaces. Encouragez aussi l’utilisation de gestionnaires de mots de passe.
3. Préparez un plan de réponse
Même bien protégée, votre entreprise peut être ciblée. En cas d’attaque, il faut isoler, documenter, alerter, sécuriser et surtout informer vos partenaires. La réactivité fait souvent la différence entre crise maîtrisée et catastrophe durable.
Adopter ces gestes simples, c’est armer votre entreprise face à une menace invisible… mais bien réelle.
LIEUTENANT AU RAPPORT 🏆
Zscaler – Le champion du Zero Trust dans le cloud
Zscaler est une plateforme cloud native américaine fondée en 2007, basée à San José (Californie), spécialisée dans la sécurisation des accès réseau en environnement hybride. Forte de plus de 6 000 employés et générant plus de 2,2 milliards de dollars de revenus en 2024, elle est devenue un acteur incontournable du Zero Trust et du SASE (Secure Access Service Edge). Zscaler connecte les utilisateurs aux applications sans passer par les VPN ou les pare-feu traditionnels, tout en assurant une sécurité granulaire grâce à son infrastructure Zero Trust Exchange.
Fait marquant :
En 2025, alors que les infrastructures VPN classiques montrent leurs limites face à la mobilité croissante et aux menaces latérales, Zscaler a enregistré une adoption massive de ses services ZIA (Internet Access) et ZPA (Private Access), notamment dans les secteurs de la santé, des télécoms et des gouvernements. Ce qui distingue Zscaler, c’est sa capacité à intégrer nativement les identités (Azure AD, Okta), les systèmes de détection (EDR, SIEM) et les applications critiques (Microsoft 365). Dernièrement, l’entreprise a enrichi son offre avec des fonctionnalités IA pour l’analyse comportementale et des capacités SLA pilotées par la plateforme ZDX. Pour toute entreprise désireuse de supprimer ses VPN, MPLS ou firewalls traditionnels, Zscaler représente une brique stratégique vers une architecture réseau 100 % Zero Trust, fluide et scalable. C’est bien plus qu’un produit : c’est un pivot pour les infrastructures modernes.
CYBERTRIVIA - LE SAVIEZ-VOUS ? 🤔
Comptez jusqu’à 39... et imaginez une attaque
En 2023, une cyberattaque était lancée quelque part dans le monde toutes les 39 secondes. Ce chiffre, rapporté par CybelAngel, illustre une réalité brutale : la menace numérique est constante, automatisée et globalisée.
Et contrairement à l’image hollywoodienne du hacker isolé, la majorité de ces attaques sont pilotées par des bots, des scripts ou des infrastructures de cybercrime en tant que service. Phishing, ransomware, intrusion, exploitation de failles… le spectre est large.
C’est un rappel que dans le cyberespace, le temps n’est pas un luxe : chaque minute d’inaction, de retard de patch, de négligence humaine est une fenêtre ouverte à l’adversaire. À l’échelle d’une entreprise, cela signifie que la défense ne doit jamais dormir, car l’attaque, elle, ne s’arrête jamais.
Selon vous, quel est le plus grand frein à une cybersécurité réellement efficace dans votre organisation ? |
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